1 avoue bien volontiers qu’il n’est pas une opinion sur le monde à laquelle je ne préfère le monde ». Je préfère à la dogmati

2 nnée et calme » des « grands corps athlétiques ». Sur le stade au soleil se déploient les équipes, et l’équipier Montherlan

3 e l’ordre », et aussi parfois, de la pensée que «  sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». V

4 e « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il touc

5 t posée, est pleine du désir de l’air. Danse-t-il sur une musique que je n’entends pas ? » — Mais plus que le corps en mouv

6 ps en mouvement, c’est la domination de la raison sur ce corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le but

7 cun envers l’ensemble (Montherlant insiste plutôt sur le sentiment des hiérarchies que sur celui de la solidarité, comme bi

8 siste plutôt sur le sentiment des hiérarchies que sur celui de la solidarité, comme bien l’on pense). Enfin, enseignement p

9 re et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi tout niais romantisme. Je sais bi

10 oxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui écrit : « C’est sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder la conduite des

11 nt, Kant qui écrit : « C’est sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder la conduite des jeunes gens : celle-

12 ler une « morale constructive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ain

13 endra mieux compte à distance de la contradiction sur laquelle est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir ce qu’il sac

14 Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)b Lundi so

15 , avec un bref soupir s’y résignent, puis tablent sur eux, et d’autres qui tiennent qu’une telle attitude est responsable d

16 l préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels principes ? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le mo

17 il psychologique si scolaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement formel. Car c’est ici le tragique de ce

18 st au moins le cinquième ouvrage publié en France sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves. M.

19 : il calcule un plan, un poème. Il écrit un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse. On le vit naguère e

20 ème. Il écrit un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse. On le vit naguère en province liquider des sto

21 ais on ne demande pas non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien peigné. Rabevel, c’était un portrait balzacien d

22 s qui, disons-le tout de suite, renseignent mieux sur l’esprit occidental que sur l’oriental, en sorte que cette enquête re

23 te, renseignent mieux sur l’esprit occidental que sur l’oriental, en sorte que cette enquête rejoint parfois celle qu’ouvri

24 oint parfois celle qu’ouvrit la Revue de Genève sur « l’Avenir de l’Europe. » (Cf. les deux réponses d’André Gide en part

25 ucoup, l’Orient n’est qu’un prétexte à variations sur le thème favori. M. Massis, par exemple, qui cependant produit un gra

26 olupté des formes. Une sensation de barre d’acier sur la nuque. j. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Miguel de Unamun

27 chapitre qu’il vient d’ajouter à sa grande étude sur les rapports du christianisme et du romantisme. M. Seillière cherchai

28  l’autorité d’un verdict essentiellement chrétien sur le mysticisme naturiste ». Il ne pouvait trouver mieux que Vinet. Et

29 M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insiste sur le fait que Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit-i

30 ns sa profondeur, mais qui se penche sans vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la trépidation i

31 Cité secrète » de la vie privée, quelques regards sur la foule suffisent pour en préciser les conséquences. C’est ainsi qu’

32 iques. Je donnerai tous les essais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-

33 ngle le plus éloigné du réduit, et se blottit là, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi

34 Conférence de René Guisan «  Sur le Saint » (2 février 1926)c M. René Guisan, professeur de théolog

35 hose, catastrophe ou révélation, brusque échappée sur des pays nouveaux ou chute irrémédiable. Peut-être pouvons-nous chois

36 une action, une expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même. On écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prému

37 vions-nous faire abstraction du plan intellectuel sur lequel tout apparaît inutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’

38 qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du con

39 ougemont Denis de, « Adieu, beau désordre… (Notes sur la jeune littérature et la morale) », Bibliothèque universelle et Rev

40 tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et riche de passions inconscientes qui donnent à tous

41 e œuvre inégale des idées vieilles comme Rousseau sur les droits de la passion, — et dans sa trame quelques chapitres inspi

42 ie moderne avec l’action religieuse en s’appuyant sur des expériences faites pendant le réveil de la Drôme, dont il est l’u

43 sposé, M. Pierre Maury fit une causerie émouvante sur l’Évolution religieuse de Jacques Rivière, qui se trouva préciser bie

44 ent l’usage de la parole, puis on va se dégourdir sur un ballon ou bien l’on poursuit hors du village une discussion toujou

45 êve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisante et tournante. L’esprit de Cocteau est une arme a

46 r varier il tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt su

47 tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même j

48 à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains,

49 e, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholiq

50 r, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholique.) Certes, il bannit l

51 oi (mai 1926)u Les témoignages ne manquent pas sur la détresse morale de la génération surréaliste. Mais tandis que la p

52 dissoudre, à me perdre. » Vouloir la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée sans cesse : l’ana

53 aussi à l’émotion qui accueillit l’étude de Maury sur Jacques Rivière : combien reconnurent dans le tourment de cette âme l

54 pre recherche, — et dans ses lumineuses conquêtes sur le doute, le modèle des réponses désirées. Tout cela, c’est l’atmosph

55 d’une salle où les spectateurs étendus en pyjamas sur des paillasses attendraient en vain le lever d’un rideau sur une pièc

56 llasses attendraient en vain le lever d’un rideau sur une pièce inexistante. Enfin le dernier soir, l’on vit apparaître un

57 e délibérative en pleine forêt, où Henriod debout sur un tronc coupé n’eut pas trop de toute sa souplesse pour maintenir l’

58 anta « les Crapauds » avec âme, appuyé d’une main sur l’épaule de Janson, et de l’autre dessinant dans l’air des phrases mu

59 cette parfaite expression du triomphe de l’homme sur la Nature. Architecture : « tout ce qui est au-delà du calcul… Ce ser

60 un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous d

61 te incapacité à jouir de mes victoires, à pleurer sur mes déboires, ce malaise seul liait les personnages auxquels je me pr

62 iolence s’était levée. Ce fut elle qui m’entraîna sur les stades où je connus quelle confiance sourde aux contradictions in

63 e. J’allais plier des résistances à mon gré, agir sur les choses… Vers le soir, l’ardeur tombe : agir ? dans quel sens ? Pr

64 s parfait que je lui préparerai les voies. Agir ? Sur moi d’abord. Il ne faut plus que je respecte tout en moi. Je ne suis

65 un arrêt artificiel dans ma vie, une vue stupide sur mon état qui peut m’être dangereuse. (On donne corps à une faiblesse

66 ctrine, me dit-on. L’avouerai-je, quand je médite sur une doctrine possible, sur une systématisation de mes petites certitu

67 ai-je, quand je médite sur une doctrine possible, sur une systématisation de mes petites certitudes5, j’éprouve vite le sen

68 ps que ma puissance d’agir. Que tout cela s’agite sur fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une secrète espéranc

69 — au soir, je m’amuserai à mettre des étiquettes sur mes actes… Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements

70 es négatives est contenue surtout dans ses essais sur Proust, Pater et Stendhal. Certes, il était temps que l’on dénonce la

71 le moi, comme le fait M. Fernandez dans un essai sur l’Autobiographie et le Roman, dont pour ma part je suis loin d’admet

72 décèle. Le meilleur morceau du livre est l’essai sur Proust et sa théorie des « intermittences du cœur » dont Fernandez do

73 ’un moralisme nouveau qui se fonderait solidement sur les données modernes de la psychologie et de la philosophie. Pour nou

74 y a de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre énergie physique. Partout rôdent des présences animales. Tandis

75 Partout rôdent des présences animales. Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des

76 n, saligaud ! » Il l’apostrophait ainsi tout bas, sur un ton révérenciel, et comme on déroule une litanie. Sous les grands

77 l’arrière-train, tenta de se raidir, enfin croula sur le flanc, accomplissant sa destinée. Quelques secondes encore elle cl

78 t, avec le bruit d’un câble de navire qu’on serre sur un treuil. Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme, comme l’

79 mot) qui la renseigne du dedans, pour ainsi dire, sur la vulnérabilité de la chenille. » (Évolution créatrice, p. 188) Je n

80 tes enquêtes ont dénoncé certaines des confusions sur quoi se fondent ces poétiques espérances ou ces craintes imaginaires.

81 az1, par les précisions importantes qu’il apporte sur les rapports de l’Orient et de l’Europe, me paraît destiné à lever pl

82 rs en Orient, mais une suite de coups d’œil aigus sur l’âme orientale de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt si so

83 i soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jérusalem qui touchent particulièrement une sensibilité protestante —

84 ons tout leur prix. Elles ne nous renseignent pas sur une partie orientale de lui-même, comme c’est si souvent le cas, mais

85 ui-même, comme c’est si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : les meilleurs documents sur l’O

86 core faut-il s’entendre : les meilleurs documents sur l’Orient sont les œuvres des Orientaux. L’intérêt d’un livre comme ce

87 tal, c’est peut-être la fidélité. » Ses remarques sur la psychologie de l’Égyptien ne sont pas moins subtiles et le mènent

88 alité d’art peut-être supérieure. Les méditations sur les ruines de la Haute-Égypte révèlent en de Traz un philosophe de l’

89 ouve quelque gêne à porter un jugement littéraire sur ce nouveau tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit plus enco

90 ommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du désir certaines pages magnifiques et sobres, jetées

91 ts, je compte qu’il saura fonder sa gloire future sur des valeurs plus humaines. x. Rougemont Denis de, « [Compte rendu]

92 nt lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le Lungarno trop vaste et nu, les voitures revenaient au pas des Casc

93 es, il n’y en eut presque plus. Nous étions seuls sur le pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais sans bancs pour no

94 rd du fleuve, plus bas que la Promenade désertée. Sur les eaux, comme immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berge

95 ais entendue qui nous accompagne depuis un moment sur le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un char

96 — jusqu’à ce que les bœufs ruisselants remontent sur notre rive. Fraîcheur humide, parfums à peine sensibles, bruissement

97 mmes retournés vers la ville. Fleurs de lumières sur les champs sombres du ciel de l’est, et une façade parfaite répond en

98 e parfaite répond encore au couchant. San Miniato sur sa colline. Derrière nous, les arbres se brouillent dans une buée san

99 eurs, angles purs, repos de l’esprit qui s’appuie sur son œuvre ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse sur le ciel

100 re ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse sur le ciel fut le signe d’un équilibre retrouvé. Un grand pont de fer, p

101 ù des amis très fins, précieux poètes, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été si délicieusement invraisemblable… Ma

102 ambition la plus haute échoue. La tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie, ce mal de l’Occident.) Et notre vertu supr

103 proposerait de débuter par l’inévitable discours sur les difficultés du temps, en général, et sur celles en particulier qu

104 ours sur les difficultés du temps, en général, et sur celles en particulier qu’implique la publication de notre revue. Mais

105 du « déluge » peut-elle faire réfléchir utilement sur ses causes…   Nous ne proposerons pas, lecteur bénévole, un exercice

106 gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le ge

107 é passés au crible de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou, pour user d’une image plus précise, cette minute est b

108 qu’il me livre me renseigne assez exactement, non sur mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne

109 nseigne assez exactement, non sur mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteindre «

110 bien clair qu’on ne saurait atteindre « la vérité sur soi » en se servant de la méthode indiquée dans le premier exemple. C

111 me telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort sur soi le gage d’un enrichissement, d’une consolidation de l’individu ma

112 lle à l’illusion qu’il était capable d’entretenir sur lui-même. (Marcel Jouhandeau.) Ce qu’on appelle une œuvre sincère est

113 oupçonnais la plus riche d’inconnu, je m’élançais sur la voie qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout ce que

114 stème. » Musset. Une rose et un journal oubliés sur le marbre vulgaire d’une table de café. Je venais de m’asseoir et de

115 . Les Petites nouvelles ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’intéresse au fond : les faits-divers, rien

116 in à son gilet, il en retira trois dés qu’il jeta sur la table. Les yeux brillants, il compta. Une indécision parut sur ses

117 s yeux brillants, il compta. Une indécision parut sur ses traits. Puis il reprit les dés brusquement, et me fixant avec un

118 r s’animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir sur son visage je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple

119 lié à la possession, et que j’allais vivre aussi sur le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que j’allais

120 tendresse éperdue et la mort. » Il ferma les yeux sur des visions. Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la musiq

121 rent, pour un dernier enjeu. Alors la femme lança sur la table cette rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long

122 mme lança sur la table cette rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long rire. Elle me regardait et l’étranger au

123 dans ma chambre, avant d’aller souper, je m’abats sur mon lit, les cheveux dans les mains. Et je voudrais pouvoir pleurer s

124 ux dans les mains. Et je voudrais pouvoir pleurer sur ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris et de désespo

125 ai-je un jour te désirer, te haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) l. Rougemont Denis de, « Dés ou la

126 Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes. Insulter ta be

127 ier 1927)f g Comme le démiurge venait de peser sur le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant sans plus d’hésitati

128 dormait. L’étoile, jeune fille, roulait gentiment sur ses pointes, tout scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure,

129 Anglais fragiles. L’aube tire un écran de pluies sur le paysage commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français, te

130 rbre coupé découvrant le manoir perdu, des fumées sur un paysage d’hiver et soudain sous la lueur d’un incendie, deux visag

131 ternité. » Il est juste, ce me semble, d’insister sur ce qui forme dans le récit de cette vie comme une arrière-pensée inqu

132 is, au théâtre. Dans l’ombre, j’ai suivi le drame sur vos traits seulement ; l’écho n’en fut que plus douloureux dans mon c

133 mme on voit au dénouement des films populaires et sur des cartes postales illustrées. Déjà la foule des danseurs nous sépar

134 ami que j’en avais repris … Les archets jouaient sur mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir. Désespoir étroit, ces œil

135 meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes sur l’orchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violon

136 es lumières des boulevards glissaient des reflets sur l’asphalte mouillé. Les pieds dans l’eau, les jambes fatiguées, les p

137 se qui devait contracter mon visage. Je promenais sur tous des regards angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les femme

138 geurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de force sur un trottoir roulant qui me remonta dans la rue. La fraîcheur de la br

139 a dans la rue. La fraîcheur de la brume m’apaisa. Sur la promesse que je fis que je me sentais mieux, on me laissa rentrer

140 plus intime de mon être… Le revolver est chargé, sur cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce g

141 .)… Cocteau s’est trop exercé avant de se lancer sur la corde raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire sans émoi.

142 gue dans la langue de Lugin : « Le rideau se lève sur un miroir qui occupe toute la largeur de la scène. Titre : Socrate et

143 Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)j Le sujet

144 ce déjà riche de romancier. Son regard se promène sur le même monde où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il

145 s dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur tout ce qui est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir

146 ous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès de danse de

147 s. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « Une étude sur le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressen

148 d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré, mais sur la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit bateau

149 ’où se met à descendre un petit bateau de papier, sur fond de boulevards et parmi les toits flottants, c’est assez tragique

150 . Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours sur son toit ; il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un p

151 des. Un chasseur, toujours sur son toit ; il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un papillon éclatant qui ba

152 ème de seconde, par intermittences, se pose enfin sur l’écran : une danseuse sur une plaque de verre, vue par-dessous. Quel

153 ttences, se pose enfin sur l’écran : une danseuse sur une plaque de verre, vue par-dessous. Quelques miracles qui suivent s

154 tique ingénieuse et précise de certaines théories sur le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résu

155 il 1927)ag Il faut souhaiter que ce témoignage sur les générations nouvelles et leurs maîtres soit lu par tous ceux qui

156 ites en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le Salut de l’humanité.)   Ce soir en moi trépigne une rage. Sur quel

157 l’humanité.)   Ce soir en moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter ce manteau de flammes, puis à qui dédier l’ennu

158 re. Vous vous êtes assuré que la porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. .......

159 gon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être seul sur un faux sommet vers quoi des faibles s’efforcent — mais déjà c’est de

160 s encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts sur notre salut. Nous courons enfin l’Aventure. « Le salut pour nous n’es

161 plus rien ne peut duper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’y a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’ango

162 ches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant tout sur une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rapprenne

163 dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, v

164 sible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur ce « globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocabl

165 dus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai sur la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immobile ne retient ri

166 s dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur ce qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir

167 « l’artiste serait peu de chose s’il ne spéculait sur l’incertain », c’est un académicien qui l’a dit. Voulez-vous me faire

168 vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme, Karl Marx , la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petit

169 ourquoi se faire marchand des œuvres complètes de Karl Marx  ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai p

170 Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolution

171 uations acquises, sièges faits, autorités fondées sur la gloire et la sénilité, etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des ê

172 sommes dangereux. Un orage de tendresse va crever sur le monde. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos

173 ine, quelques roses, un sourire qui perce le cœur sur les glaces du passé. Cet abandon aux fuyantes chansons, et des violon

174 une vision aigüe de la vie. La série de gravures sur bois colorées qu’il intitule la cité est un petit chef-d’œuvre de réa

175 Bouvier. Ce garçon aux allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient

176 lieues des jardins de sourires qui s’épanouissent sur les toiles de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne entre deux plui

177 e les formes, il y a une belle richesse de lueurs sur une matière traitée largement et d’une abondance très sûrement ordonn

178 douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contemporains. Un jour les jeunes le rattrapent. Salutations, pré

179 l’on apprend peu à peu des choses bien curieuses sur son compte. Il a fait de la pâtisserie, mais on m’assure qu’il se nou

180 : cette fois-ci c’est un Evard : des roses noires sur une table, dans un espace bizarrement lumineux où se coupent des plan

181 evue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret, un articl

182 ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne sur le détail dégoûtant et mesquin de certain milieu bourgeois, et l’on v

183 ètent, se balancent au bord des verres, se posent sur les cordes d’une lyre dont ils font grésiller l’accord, une patte en

184 ant qu’il n’est que le triomphe de la littérature sur la vie, mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « ju

185 le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents

186 a lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’articles sur la mode et la politique, que j’envoyais à divers journaux. Un jour, p

187 fenêtres que j’ouvris firent tourner des soleils sur les parois claires. Du balcon, on voyait la mer, des bateaux, des nua

188 e chapelle que j’édifiai à mes parents un tombeau sur lequel je fis graver : Prêté — rendu, pour la gloire de l’Église. (Ic

189 même la plus générale et la moins compromettante, sur cette vie dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint e

190 société même. »   Ceci est tiré d’un livre récent sur Aloysius Bertrand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces re

191 qui, dans un petit article du Journal de Genève sur « La maladie du siècle », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune

192 petit livre, vous partez en chantonnant le titre sur un air sentimental, bien décidé au fond, à retrouver Patsy, l’Irlanda

193 e matin, de sortir la nuit, et qui lui fait jurer sur la Bible de ne pas entrer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soi

194 La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)v I Parler littérature

195 je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et sur moi les foudres de votre paradis poétique. Si je cite tel auteur dont

196 n. À ce coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir sur vos lèvres le mot de Cambronne : hommage à Louis Aragon. Ce cristal e

197 royance : nommer une chose, c’est avoir puissance sur elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis un collier avec le n

198 ollier avec le nom du propriétaire ; tirez un peu sur la laisse, que j’éprouve la fermeté de ma main. Je vous tiens. Je sai

199 — j’ai tué un amour naissant, à force de le crier sur les toits. Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du feu. Je

200 la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, aujourd

201 comme un destin, comme le goût d’une pierre rêche sur ta langue et grinçante sous ta dent. Des souplesses qui se retournent

202 s rien n’est plus facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moins « 

203 ous permette d’échanger les signaux de l’angoisse sur quoi se fondent, en ces temps, nos amitiés miraculeuses.   Voici donc

204 v. Rougemont Denis de, « La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuc

205 es nos cartouches. Ni que l’indignation provoquée sur tous les bancs par certains de nos articles nous épouvante. Notre ret

206 nnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux mots sur la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudiants comme

207 déjà, au moins obscurément, le sens des réalités sur lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’aux conv

208 te dans une lettre à une amie comment il a écrit, sur commande, une Promenade dans le Midi. Récit alerte et familier (un br

209 re moins convaincantes certaines de ses remarques sur l’inspiration. D’autre part la simplicité de l’objet était nécessaire

210 se superflue ; le scandale est qu’il l’ait trompé sur ses véritables besoins. Car cela va bien plus profond, cette tromperi

211 tal n’empêche pas notre industriel de philosopher sur les sujets les plus divers. Les aphorismes sont assez révélateurs de

212 Et que dire de cette admirable simplification : «  Sur quoi repose la société ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels

213 e simplification : « Sur quoi repose la société ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on t

214 philosopher. Je le veux. Mais si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on

215 actif du monde, l’un de ceux qui influent le plus sur notre civilisation, possède la philosophie la plus rudimentaire. Le p

216 et intermittente détresse, — qu’il met d’ailleurs sur le compte de sa fatigue. Neurasthénie. La conquête du confort matérie

217 és jusqu’à l’insensibilité et l’Illusion étendait sur toutes choses une aile d’ombre flatteuse aux caprices redoutables. Ce

218 t indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très do

219 tite table lumineuse, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêves, discourt et décrit les images qu’il y découvre

220 pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l’autre dans de la neige fondante, tout en croquant une de ces saucis

221 s tandis que sa tête frisée jetait des insolences sur les chapeaux noirs de ses cavaliers. Tout cela s’empila dans des auto

222 aient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme qui s’en allait toute seule vers une auto à l’écart des aut

223 les détenus des maisons de correction se jetaient sur ces volumes « au travers desquels ils respiraient l’air du monde ». N

224 ce livre, malgré son premier chapitre, variation sur un mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités lo

225 vainement passée (quitte à renaître heureusement) sur des gens qui ne m’intéressent pas ou bien qui ne sont pas atteints pa

226 as entraîner, à leur point de vue, celui d’autrui sur eux-mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’action, c’est-à-

227 biographe. D’ailleurs, réussir un livre attrayant sur une vie manquée n’était pas un problème aisé : Guy de Pourtalès l’a r

228 ins. Enfin, le Français reçoit une lettre trouvée sur le corps de son ami suicidé, pathétique confession qui doit expliquer

229 tion. Seulement chez lui, cela ne s’est pas porté sur les autos. Il préfère s’intéresser aux divers types humains. Mais on

230 lle des miroirs. C’est pourquoi il en installe un sur sa table de travail, de façon à pouvoir s’y surprendre à tout instant

231 es entières à se regarder dans les yeux. Il varie sur son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il découvre une sort

232 oir encore cette fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se perd en méditations éléates. Le sommeil l’en délivre.

233 n cette expérience folle le mène à une découverte sur les sept sens de laquelle il convient de méditer : la personne se dis

234 Un peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil sur toutes les verreries de la capitale. Les fenêtres battaient. Le solei

235 [à] et là s’ouvrent des perspectives saisissantes sur l’époque. Anderson est avant tout un poète, un homme qui aime invente

236 à peu près universelle conspiration pour insister sur la laideur. “C’est une frasque de gosses à laquelle nous nous livrons

237 re de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents don

238 haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ?

239 Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur ce que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce m

240 oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-l

241 ce du principe de l’instruction publique, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »

242 Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx , le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire 

243 prisons Il existe des gens qui s’attendrissent sur leurs souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de l

244 aucoup moins. Le Messieu fait sans doute des vers sur la violette, périodiquement, comme on fait… un rhume de cerveau. Il j

245 ue de quelque instrument. Il a des idées modernes sur tous les sujets, espécialement sur la pédagogie. Ce mot revient souve

246 idées modernes sur tous les sujets, espécialement sur la pédagogie. Ce mot revient souvent dans sa conversation ; il le pro

247 adies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on l

248 es souvenirs. Et la poussière dans l’air, l’encre sur les tables — c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces in

249 oyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,

250 i avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L’écheveau est tellement embrouillé que déjà plusieurs prop

251 incipe est à la base du système ; qui repose donc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine. L’histoire enregi

252 et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà

253 pontifes de l’instruction publique sont d’accord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils in

254 doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction civique sont insuffisantes pour

255 est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en quo

256 s… Enfoncés, les perroquets. Dans une composition sur La Neige, Victoria X, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre

257 terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant i

258 manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme des p

259 d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher sur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une b

260 ncre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout é

261 tion des enfants, c’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mo

262 ce. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait

263 ns son fonctionnement. Cet avantage inappréciable sur le cerveau naturel explique que les autorités compétentes n’aient poi

264 s qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas mo

265 son unique moyen de parvenir. Elle participe donc sur une vaste échelle à cette « Trahison des clercs » décrite par M. Juli

266 démocratie, vous trouvez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationalistes. En vérité, démocratie et rationalisme ne

267 phes13 les mieux informés de ce temps s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la naissance d’une nouvelle

268 leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration,

269 raient, mais se légitimeraient du même coup ; car sur ce plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individue

270 éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et sur ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore tr

271 n. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et sur ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait

272 fleurs obscures les mains de l’absence se ferment sur le vide   Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’ét

273 ’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est sur le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme tout cela

274 nfirmer cette première impression. Vienne : assis sur les banquettes rembourrées de profondes loges, les clients dégustent

275 gné avec une facilité incroyable à la défaite, au marxisme , au chômage, lequel semble d’ailleurs correspondre à son état d’espri

276 la Hongrie, des portraits de lord Rothermere, et sur toutes les portes le fameux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élég

277 l représente l’ancienne Hongrie découpée en blanc sur fond noir et portant, en cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’on n

278 frénésie et les petits taxis rouges qui déferlent sur les boulevards comme une nuée d’insectes affolés. Les maisons sont ba

279 ent tourbillonnantes et finissent en chutes ivres sur des divans couverts de coussins Rothermere et Grande Hongrie… Ivresse

280 peine quelques « motifs », objets usuels et usés, sur la nuance mate d’un paravent chinois). Ce qu’elle décrit, ce sont des

281 et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce piano dont il a cassé les cordes, c’est vraiment l’i

282 s se préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément

283 ngage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adolescent au visage de je

284 nd plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au crâne r

285 n se met à raconter les choses les plus affreuses sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypé

286 es ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l’appui ; le jardinet avec son banc et ses lilas fleuris qui trempent

287 core plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait des prairies

288 ourrait donner lieu à de mélancoliques réflexions sur le génie « poétique » français… Mais non, nous préférons voir ici l’u

289 nspiration Comme le poète terminait sa théorie sur la nature de l’inspiration, un doute lui vint. Il alla au cinéma. On

290 re de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents don

291 haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ?

292 Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur ce que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce m

293 oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-l

294 ce du principe de l’instruction publique, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »

295 Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx , le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire 

296 prisons Il existe des gens qui s’attendrissent sur leurs souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de l

297 adies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on l

298 es souvenirs. Et la poussière dans l’air, l’encre sur les tables — c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces in

299 oyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,

300 i avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L’écheveau est tellement embrouillé que déjà plusieurs prop

301 incipe est à la base du système ; qui repose donc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine. L’histoire enregi

302 et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà

303 pontifes de l’instruction publique sont d’accord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils in

304 doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction civique sont insuffisantes pour

305 est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en quo

306 s… Enfoncés, les perroquets. Dans une composition sur La Neige, Victoria, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre a

307 terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il

308 manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’est comme des pet

309 d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher sur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une b

310 ncre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout é

311 tion des enfants, c’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mo

312 ce. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait

313 ns son fonctionnement. Cet avantage inappréciable sur le cerveau naturel explique que les autorités compétentes n’aient poi

314 s qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas mo

315 son unique moyen de parvenir. Elle participe donc sur une vaste échelle à cette « Trahison des clercs » décrite par M. Juli

316 mocratie, vous trouverez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationalistes. En vérité, démocratie et rationalisme ne

317 hes 13 les mieux informés de ce temps s’accordent sur un point : le salut de l’Europe est lié à la naissance d’une nouvelle

318 leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration,

319 raient, mais se légitimeraient du même coup ; car sur ce plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individue

320 éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très a

321 matérielles et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’esprit q

322 fleurs obscures les mains de l’absence se ferment sur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été l

323 fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’achevait. ⁂

324 ntractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accom

325 mélodie. La fanfare s’éloigne. La nuit est chaude sur les collines. Un grand verre de bière à l’auberge déserte, ma pipe et

326 laudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous rassurer sur la valeur littéraire de l’époque, mais non sur le sort de l’esprit. À

327 er sur la valeur littéraire de l’époque, mais non sur le sort de l’esprit. À côté d’eux, s’écrient nos auteurs, « qu’on nou

328 ous montre un seul Français qui n’ait pas le cœur sur les lèvres, qui ait quelque chose à dire, ou une qualité, une richess

329 déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circulaire, comme dir

330 udes à la Nouvelle Revue française , et qui ont, sur un tas de sujets pas importants, des idées « pertinentes », comme dit

331 Ainsi Beausire nous montre un Barrès tout crispé sur quelques certitudes et quelques doutes immédiatement utilisables. Sim

332 ettes drôles, et ce violoneux qui tire son archet sur des rayons de soleil… Bravo, Marcel, v’là le printemps ! ad. Rouge

333 assez indiscrète. II Il y aurait beaucoup à dire sur l’admiration dont certains littérateurs français témoignent en face d

334 ou du surréalisme. M. Pierre-Quint vient d’écrire sur ce poète, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable de ne

335 indre l’intérêt le plus singulier pour ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon

336 e est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes, sur un banc humide, — juste de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans f

337 ui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et

338 uoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, e

339 x égarements d’une jeunesse démodée se peignirent sur les traits de mes auditeurs. — Vous êtes, me dit-on, un amateur de tr

340 otre Hongrie, ou tout au moins ce qu’il en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un musée sans sièges. Le Musée de Budapest

341 ettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur des maisons pauvres un peu plus bas, avec du linge dans des courettes

342 brodés en or. L’histoire de Gül Baba est racontée sur un papier jauni encadré et fixé au mur. Gül Baba est le dernier héros

343 ion avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur un rocher, les bras levés, dirige la circulation de Pest. Gül Baba es

344 certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, —

345 ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni personne. Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et comm

346 sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonnes,

347 espace vide où tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques bougres isolés produisent en silence cette fum

348 les lumières. Il y en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-là ne chantant pas. Parmi elles, des Tzig

349 pas : le froid paralyse la mâchoire. 6. Doutes sur la nature du Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage «

350 raiment que ce qu’on a consenti de ne pas trouver sur l’heure. (En petit et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en

351 mtes Szechenyi qui construisirent le premier pont sur le Danube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a trois

352 leurs limousines armoriées — couronnes princières sur le bouchon du radiateur — les voici, pères et fils, revêtus des coule

353 familiales. Ils se tiennent très droits, appuyés sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées entre leurs doigts gant

354 tincellent. Parfois un collier de la Toison d’Or, sur la fourrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton.

355 . Des chauffeurs vautrés, la casquette de travers sur leurs idées sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les villes, co

356 en silence (cliquetis des rangées de décorations sur l’uniforme kaki, et du sabre balancé). Une auto encore, en retard le

357 orgueil hongrois n’est point de ce que l’on gagne sur autrui, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un a

358 romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ces choses, je les

359 traité de Trianon ! Ces choses, je les ai rêvées sur un divan, à cause d’un coussin où s’étalait le sourire optimiste de L

360 ire optimiste de Lord Rothermere, en soie blanche sur fond noir. Quelques articles favorables à la Hongrie, au moment où l’

361 s magasins de mode, et son nom en lettres géantes sur une montagne chauve, voisine de Budapest, témoignent des espérances d

362 ince Primat. Au-dessus du palais de l’archevêché, sur une colline que le Danube contourne, la basilique élève une coupole d

363 rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’ea

364 arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau. Trois chambres boisées entourées d’une large galerie d’où

365 te ville juste au-dessous de soi, et la basilique sur son rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres sur des divans aux

366 on rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre bourd

367 très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à

368 ir… 12. Rappelons que notre société est fondée sur la peur du risque. 13. Il faut ajouter aux autres causes de l’incomp

369 vibration même d’une pensée en travail de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réflexion consciente. (Vers l’

370 — Tu iras dans les flammes. » Quant aux documents sur la folie de Hölderlin que MM. Groethuysen et Jouve ont choisis et tra

371 danseuse sous les bras (elle pose alors ses mains sur les épaules du cavalier) et la faire pirouetter un quart de tour à dr

372 ite, un quart de tour à gauche ; pirouetter seuls sur place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisi

373 ourbillonnant, choir enfin dans une vaste culbute sur les divans où l’ivresse les lâche, affalés, tandis que les danseuses

374 moires et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine, avec des éloignements et des retours, des enroulements et

375 d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour ra

376 n grand souffle qui se serait mis à tourbillonner sur place. 14. L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aimen

377 conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur

378 ensemble à Tihany — elle a l’air d’être en Italie sur sa presqu’île — par cet instable bateau-mouche qui naguère emportait

379 e store, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme

380 us le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en express. Mais je ne trouvais pas la pente d

381 i, comparé à tant d’autres, je perds mes préjugés sur mon apparence, je me découvre localisé dans un type humain. Immobile,

382 oyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable… Pas de cl

383 un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer !… Je me souviens de

384 e plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation,

385 est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte sur des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’enjeu

386 s si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me r

387 utrement qu’il n’aborderait un génie français, et sur un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte géograph